Promesses d'un printemps
Couchée sur le lit je ne vois que son dos,
Allongée sur le sofa, je ne sens que la douceur de ses rameaux
Je préfère sentir ses yeux dans ma peau
Et respirer sa chaleur hivernal qui me masse le cerveau
Des fois c'est moi qui m'allonge mais je ne suis pas sûr qu'elle me regarde
Des fois je me couche, pas sur le lit, mais plutôt sur l'herbe un peu mouillé de son jardin
Elle me regarde, j'en suis sûr, mais elle ne dit rien
Franchement, j'en suis fier, une fille comme ça, c'est une comète qui ne disparait jamais du ciel
Je rêve à plein de choses avec elle, elle le sait
Elle pense à beaucoup de choses en même temps, je n'arrive pas à le savoir
Je voudrais qu'elle me ressemble, mais ça n'engage que moi
Je n'arrive pas à lui dire, elle voudrait je ne sais quoi,
Bref, on préfère regarde le printemps, le ciel qui descend et ses promesses de beauté
Entre le bruit de nos verres qui s'entrechoquent, nous savons que nous avons raison.