John Keats, fin

         

La discussion entre Ummon l'IA et John Keats continue. Ummon révèle que les Intelligences artificielles, qui ont fait sécession avec l'humanité, créeront leur propre divinité. Dans un futur si lointain que les astres flétrissent. Mais les IA, comme Ummon, commencent à recevoir à travers le temps des signaux, des messages de cette même divinité. Manque de pot, il y a déjà un autre Dieu, et en plus d'origine humaine. La guerre commence...

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[Le dieu de l'humanité a évolué/évoluera un jour / sur
un plan différent/
dans un milieu différent.]

Où ?

[Si tu tiens à le savoir/
racine carrée de Gh sur C puissance 5 et Gh sur C puissance 3.)

Qu'est-ce que le temps de Planck et la longueur de Planck ont à voir avec la question ?

[Kwatz!]
[Un jour Ummon demanda à
une lumière inférieure //
Sais-tu jardiner ? //
//Oui// répondit-elle \\
// Pourquoi les navets n'ont-ils pas de racines ? \\
demanda Ummon à la lumière inférieure \
qui ne put lui répondre \\
// Parce que \\ fit Ummon //
l'eau de pluie est abondante.]

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Keats réfléchit

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"Je médite un instant cela. Le koan d'Ummon n'est pas trop difficile à comprendre mainetant que je commence à retrouver le sens des ombres qui entourent les mots. Cette petite parabole zen est pour Ummon une manière de dire, non sans quelques sarcasmes, que la réponse est du dpmaine de la science et de l'antilogique à laquelle, bien souvent, les explications scientifiques font appel. Comme l'enseigent Ummon et d'autres maîtres, cela explique pourquoi l'évolution a donné un long cou à la girafe, mais pas pourquoi elle ne l'a pas donné à d'autres animaux. Cela explique aussi pourquoi l'humanité a eu accès à l'intelligence, mais pas pourquoi l'arbre qui pousse devant votre portail en a été privé."

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Plus loin, un poème de.. Keats, récité par Ummon...

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[Pourquoi me faut-il vous connaître ? pourquoi m'être apparus ? Pourquoi
Mon essence éternelle éprouve-t-elle l'effroi
De voir et contempler ces horreurs nouvelles ?
Saturne est tombé/dois-je tomber à mon tour ?
Me faudra-t-il quitter ce havre de repos/
Ce berceau de ma splendeur/ce climat/
Le luxe calme d'un bohneur de lumière/
Les pavillons cristallins/les temples purs/
De tout mon lumineux empire ?
Le voici désert et vide/inhabité de moi \\
Les flammes/la splendeur et la symétrie
Se dérobent à mes yeux /// Je ne vois que du noir / la
mort / et puis du noir.]

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Le Fujiyama au Japon.... L'univers résonne fort...

Voilà, la parenthèse Keats est refermée. Tout se trouve donc dans Hyperion de Dan Simmons. Le bouquin le plus enchanteur que je connaisse.

Ces petits morceaux étaient destinés à vous donner une petite idée comment Simmons a fait renaître le poète anglais.

J'aurais bien aimé ajouter d'autres morceaux de cette oeuvre. Mais ça gâcherait le plaisir de ceux qui ne l'ont pas encore lu...

Forza !

Sylvainkimouss