Slam à Palaiseau, la bonne surprise

C'est le truc que pas mal de banlieusards de mon type ont parfois un peu de mal : faire des km pour assister à des scènes slam pour la plupart situées Paname-nord, voire encore plus au nord. Alors quand une scène se déroule près de chez vous, en l'occurence Palaiseau, banlieue sud, on se dit qu'il ne faut pas se décourager.

Pour une bonne surprise, ça a été une bonne surprise. Le Kreyola Café, 28 rue Pasteur, un snack antillais discret tenu par Jeannine et sa famille, collé à une salle de sport-danse un poil rétro ;)

Le monsieur-loyal de la soirée était un certain Nina. Je ne me suis pas gourré, non : c'est bien un mec, Nina. Un comédien animé d'une énergie pas courante : une tchatche omniprésente, un sourire omniprésent, mais surtout une gentillesse et une bienveillance... omniprésentes ;)

Une toute petite salle : 25 personnes bien tassées. Quelques poètes de passage et du coin. Un public pas initié aux subtilités du truc mais on ne peut plus attentif.  Il n'en faut pas plus pour passer une soirée qui met la banane pour plusieurs journées.

Voici quelques photos de la soirée. Merci à tous, Tiao, Saïd, Max, Thierry, Carl, Nina, Juliette et les autres. On ne se connaissait pas. Mais y a des chances qu'on se revoit au Kreyola. En décembre normalement.

Nina, c'est lui, debout devant le public

Comments

[phenix]

je decouvre ce blog
je le trouve vraiment cool
j adore le slam j ai decouvert il n y a pas longtemps c geniale
je vais aller voir ce qui se passe plus bas
bonne continuation

[bouldegom]

viens mon frère
avec tes rêves
à décrocher la lune
et d'autres astres encore
que je ne connais pas
si les souvenirs
veulent être du voyage
on les verra venir
avec les plus sonores
les plus toni-tuants
on s'arrangera
pour la cacophonie
la soeur d'à côté
soufflera sur la braise
poursuivra la flamme
fera tanguer la danse
ou bien fera pleuvoir
des crescendos de mots
ou viendra t'emballer
à l'heure où la nuit dort
les sirènes animales de l'amour
parviendront aux gargouilles
des bouches grande-ouvertes
du fond de la cambrousse
j'entendrai les symbales
et les cuivres et quelques
feulements d'archet
approche sur l'aire
le balancé des corps
rougira nos terres d'ocre
bienveillance qui accorde
le temps de toucher en silence
le ciel et la terre