poème du doute
l'amour déboule dans cette tranche sans rire
un sandwich sans faim qui aurait oublié la crème d'amertume
un mistigri de la volonté d'une ronde saveur
c'en était fini de la junte émotionnelle du 4 heures
j'me tape une bonne rasade de blues piquante
dans c'bar des solitudes en espèces trébuchantes
et c'est pas quand tu mates la serveuse des illusions paresseuses
que ton monde plonge se ronge et s'éponge de ses appétits reclus
un coup d'oeil maintenant dans le miroir des vanités
un grand échala au ventre bridé te cause des ravages d'une trop bonne santé
des recettes de coups de foudre sanguinolentes pour un bouillon d'inachevé
j'ai repris le chemin de mon océan flageolant
conneries écornées splash enfantin des sorties ratées et décor sentimental troué
passe le sel dans tes cheveux argentés, respire l'horizon de tes secrètes pensées
d'un bout à l'autre, dans cette forêt de portes, tu n'es qu'un marronier grimaçant de gêne
qui larmoie dans une aigre soupe de peupliers aux rougeurs du passé