Poème à mes copines

Tiens, c'était l'anniversaire hier soir de trois copines. Un poème pour elles, un poème à base de mandarine, d'adrénaline et de glicine.

Je vous embrasse, Marie-Laure, Sophie et Caroline.

Sk.

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Est-ce que l'adrénaline a la couleur de Micline ?

Est-ce dans le sang de Caroline coule de la mandarine ?

Est-ce que les courants sous-marins ont la vitesse de
Perrin ?

Est-ce que les cheveux de Marie-Laure ont l'or des
montagnes du Sikhine ?

Est-ce que la voix de Perrin a l'éclat d'une plage de
satin ?

Est-ce que les pas de Caroline ont le son de la
mandoline ?

Marie-laure ne confond pas les jeux de paumes avec les
jeux de main

Perrin ne s'envole pas à la vue d'un timide éclair du
petit matin

Caroline a la goût de l'invisible et des choses bien
en main

Sophie se déjoue de la clarinette de ses allégresses

Et Micline ne s'épanche guère sur l'horizon de ses
boucles qui caressent

Caroline, tu lis pas sa vie dans le magazine Le
Pélerin

Micline et Perrin, c'est pas une micheline avec un
guide michelin

Micline et Perrin, c'est pas davantage une glicine
sans romarin

Caroline, c'est comme un bijou qui aurait perdu son
écrin

Jeunes filles, assez dit de comptines avec moults
refrains

Le jardin de toutes les couleurs, c'est le vôtre et aussi un
peu le mien !