Soirée poésie à Paris : résumé

Et bien voilà... Les 100 kilos ont accueilli leur premier tournoi de slam poésie hier soir, jeudi 13. Pas mal de monde s'est demandé dans le public ce que pouvait être un "tournoi" de poésie. La réponse a été donné par les participants, le jury.. et le public. Il s'agit plus d'une émulation collective (pas très beau le terme, je l'admets) que la recherche d'une "performance" (berk aussi) individuelle. Faut prendre le sens du tournoi slam juste comme un petit délire ponctuel, en aucun cas une sélection entre poètes. La meilleure preuve, c'est que le public a récompensé tous les styles de poètes... 3 personnes, plus un repêché-joker, ont ainsi été désignés. On a :

- Rhaman, style assez ragga, mais bon, juste pour vous donner un peu son orientation, parce que Rhaman, c'est un sacré concentré de styles à lui seul.

- Gaël. Rien à voir avec Rhaman. Lui, c'est plutôt.. Je sais pas trop. Histoire drôle ? Conte loufoco-débile ? (c'est lui qui se présente ainsi)  ? Gaël tout simplement je dirais.

- Kantoum. Lui, c'est plutôt du vécu, de garçon café. Ses rapports avec ses potes de comptoir, ses nanas. C'est... Pareil. Faut écouter.

- Théo. Qui a fait le premier slam de sa vie. Et qui a déjà tout compris. Déjà un style, le sien. Il nous a raconté comment il passait parfois des "soirées de batard" devant son poste tv.

Mais tous les autres poètes qui ont participé ont su exprimer également leur style, les trucs qu'ils avaient sur le ventre et le coeur. A savoir :

- Xavier : puissant poème sur le tsunami d'Asie.

- Eric B : aspirations romantiques

- Camilo : vers syncopés, rapés. Classe.

- Pierkiroule, mon valeureux collègue co-animateur : a lâché une pure perle (La Fille de Nomeny) pour son premier passage. Et ressorti le grand jeu au second.

- Tsunami : C'était beaaaaauu...

- Le Robert : Du Le Robert dans le texte. Humour et sensibilité. Classe.

- Orcy : poème sur les femmes maltraitées. Un coeur gros comme ça...

- Cécile : Une sensible, Cécile. Touchant.

- Antoine : Un cousin spirituel de Cécile.

- Fabrice : Encore un cousin des deux précédents sus-cités ;)

- Elisabeth : une pure littéraire.

Ah oui, une note triste quand même. Une poète, Nina Anonyme, une jeune femme de 25 ans, de Paris, a quitté ce monde. Tous les poèmes dits hier soir lui sont dédiés. Grâce à toi, Nina...

Rhaman en action..