Poésie slam au café de Paris
Toujours difficile de parler d'un
"tournoi" de poésie quand l'enjeu n'est pas de célébrer une personne en
particulier, mais plutôt une pratique, voire peut-être un art. Mais là
n'est pas le propos. Le Café de Paris, rue Oberkampf, Paris, avait
fait le plein samedi soir. Salle pleine à craquer, 300 personnes selon
les organisateurs qui ne travaillent pas pour les RG ;). Du monde qui
fait la queue pour entrer pendant que se déroulent les premiers
échanges... Et du monde qui n'a pu entrer faute de place.. Un signe que
la poésie attire son petit public qui croit toujours un peu plus chaque
fois. Ca sera probablement jamais le Stade de France (quoique....).
Mais là n'est pas le propos.
Une soirée mémorable, une de plus.
Peut-être un peu plus que les autres du fait de son contexte : un
tournoi, un public en nombre et une salle assez classe, avec ses
grandes tables éclairées à la bougie. Sans oublier une scène
confortable et un DJ agile, Soul Rebel, pour ambiancer le tout. Je
manque de recul pour parler de tout ça. Je dirais simplement que j'ai
ressenti un magnifique équilibre entre les poètes, le public. Il y a
avait une sérénité palpable de tous. Poètes concentrés mais pas
vraiment intimidés par les événements et par le public. C'est peut-être
la première fois que je ressentais ce genre de chose dans le slam.
Peut-être la première fois que l'aspect "tournoi" entre personnes
devenait parfaitement secondaire pour les participants et le public.
(C'était un peu moins évident lors des autres éditions). La griserie
qui émane du slam efface toute notion de niveau ou quoi que ce soit.
Tout le monde donne et sûrement le meilleur à ces moments précis. Alors
merci à tous, Nico K, qui décroche la timbale, Ami Karim (tu pourras
pas dire que je t'ai oublié, Karim), L'Inconscient (c'est son nom),
Ange, Dom et tous tes potes belges qui ont bien voulu venir, Le Robert,
Chantal, Gabrielle, Max, Sancho, Rahman, Murder, Isabelle, Guy Perrot,
Nana, wow, il me manque des noms là.. Ca me reviendra. Si : Aurore,
Tsunami, Yo, Grand Corps Malade, Stéphane, Azraël... Ca me reviendra...
Sania ! Ca me reviendra... Papi ! Et encore Flo, de Liège, et Orel'One ! Hmmmm, Kaya... Je crois que c'est bon là.
En quittant la salle, j'ai aperçu des
sourires qui en disaient long. Comme la photo ci-dessous. Ces soirées
sont des privilèges que tout le monde peut s'octroyer.
La photo du final de la finale. Y avait de quoi avoir la banane en effet...