Mon frère Sébastien
Mon petit frère, mon p'tit père,
En ce jour qui dessine de grands airs,
Te voila harnaché à la vitesse des sphères
A ta compagne et à toi
Se profilent les lueurs d'un nouvel univers
Crois en notre douceur et à nos repères
S'agirait pas de faire marche arrière
Longue est votre ligne
Claire votre lumière
Sur l'autoroute des artères,
Ca gicle dru comme l'enfer
Manque de coeur, brumes de misères ?
Certainement pas, bien au contraire !
Tu es une petite terre,
Un tout petit dédale, un coeur mortifère
Tu te dis que... quelques prières ?
Tu as raison, implore à fonds, écoute le tonnerre
Le ciel est silencieux, la mer est à l'envers
Profite de ces vagues en colère,
Elles te portent, l'océan n'est plus qu'une rivière
Oublie pas maintenant de passer la première,
La fatigue est rarement primesautière,
Allez, oublie tes éclairs, tes lumières et tes congénères,
La nuit est parfois longue dans les rues de ces drôles d'hémisphères.