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La poésie slam de Sylvainkimouss
La poésie slam de Sylvainkimouss
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9 avril 2005

Appel à poètes ?

Je n'ai pu finalement, à grand regret, passé au Café Culturel de Saint-Denis. Mais "on" m'a dit que ça a été comme toujours chaudement animé. D'ailleurs, celui ou celle qui veut bien m'envoyer un petit compte-rendu, avec ou sans photos, de cette soirée, ou d'une autre, est le bienvenue. Ce blog est fait pour partager et être partagé.  Okokokokokokokok ? Envoyez moi juste un email. Et zyva, ça passe de suite dans la babasse !

Donc ça sera mon message du jour. Vous voulez déposer un poème que vous n'osez publier, vous avez participé à une bath soirée slam et vous voulez en parler ? Balancez à Tonton Sylvain qui s'occupe du reste.

Sur ce, bon ouike.

Sk

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Commentaires
L
J’tousse mes amertumes, crûment<br /> Comme les vas et viens de la vague et l’écume fumant <br /> Vague à l’âme, j’ vois trop vague dans mon estime mais j’assume<br /> Quand la dague assombri les digues de mes effluents <br /> Insufflé par le souffle des vents tournants, atmosphère alambiqué puant<br /> J’en deviens même suant quand le malin fond sur moi<br /> En hurlant, l’armada se ruant à mes pas me laissant que nada<br /> Las de mes tracas, de mes soucis, avec pertes et fracas <br /> J’ fracasse les entremetteurs soumis à mes fatras <br /> Je désosse la crasse atroce et tenace de mon écorce de gosse <br /> Trop féroce si précoce à la crosse <br /> C’est une accroche à force d’amorce épars <br /> Dans ce texte qui respire le morse <br /> Propre sélecteur de mon entourage charger de faux frère qui pullule <br /> Il m’en a fallu du courage pour lâcher ces mains infidèles<br /> Avant ma première ridule <br /> Fallait bien que je vol de mes propres ailes, avant d’avaler la pilule<br /> Ce que tu es train de lire j’ l’ai pleurer avant de l’écrire<br /> Derrière une mélodie larmoyante <br /> A travers toutes ces nuits blanches jonché de mélancolie<br /> A ce jour qui me hante<br /> Effaçant toute mes hontes <br /> Pour colmater mes fissures de fontes <br /> J’ai pleuré avant d’écrire mes peines inertes pavées de rancune une à une<br /> Seul à seul prés de la vitre à faire le pitre ou en face à face <br /> En vis-à vis entre pupitre et radiateur<br /> C’était la seul chaleur que j’ trouvais au fond de la classe à juste titre<br /> Puis dans le fond du bus de ville devant mon arrêt <br /> Sans arrêt ou ma vie défile à la vue de ce putain de cran d’arrêt<br /> Mes idées carré depuis le raffut dans la cohue <br /> De mon ego reclus dans le chaos<br /> Apeuré par les pleurs de mes blessures <br /> Avec le recul j’ai du épurer toutes les morsures <br /> De ces raclures sans bavures dans mes filatures<br /> En restant toujours aussi bavard sur le buvard puis avare <br /> Du côtoiement de tous ces bâtards et de leurs tortures<br /> Mon enveloppe corporelle de toutes ces séquelles <br /> En est ressorti nanti d’avatar, c’est sur<br /> Maintenant j’ m’exprime sans contrefaçon de façon crue<br /> A l’aide de mon encre couleur écrue, pourquoi, parce que moi<br /> Jusqu’au bout j’y ai crus pendant des jours et des jours, des mois et des mois<br /> Je te le jure, <br /> Mes véritées seront toujours serti d’un linge pur<br /> Pour toutes ces années fanées que l’on se doit De glaner.<br /> <br /> Ecorce précoce<br /> Je ressens la douleur jusque dans le torse<br /> Depuis que je suis gosse, <br /> Sans jamais rien demander<br /> Toutes ces bosses à force, <br /> M’on donné la force<br /> De continuer à ne jamais rien demander
La poésie slam de Sylvainkimouss
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