Et un poète de plus !
Yo !
Et bien mon petit appel à textes n'est pas resté... lettres mortes (le lecteur attentif notera le subtil jeu de mot...). Lino Triangle m'a envoyé cette pépite. Lustrée, polie, un éclat... brut. Merci infiniment Lino.
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Je tousse mes amertumes, crûment
Comme les vas et viens de la vague et l'écume fumant
Vague à l'âme, j' vois trop vague dans mon estime mais j'assume
Quand la dague assombri les digues de mes effluents
Insufflé par le souffle des vents tournants, atmosphère alambiqué puant
J'en deviens même suant quand le malin fond sur moi
En hurlant, l'armada se ruant à mes pas me laissant que nada
Las de mes tracas, de mes soucis, avec pertes et fracas
J'fracasse les entremetteurs soumis à mes fatras
Je désosse la crasse atroce et tenace de mon écorce de gosse
Trop féroce si précoce à la crosse C'est une accroche à force d'amorce épars
Dans ce texte qui respire le morse
Propre sélecteur de mon entourage charger de faux frère qui pullule
Il m'en a fallu du courage pour lâcher ces mains infidèles
Avant ma première ridule Fallait bien que je vol de mes propres ailes, avant d'avaler la pilule
Ce que tu es train de lire j' l'ai pleurer avant de l?écrire
Derrière une mélodie larmoyante
A travers toutes ces nuits blanches jonché de mélancolie
A ce jour qui me hante Effaçant toute mes hontes
Pour colmater mes fissures de fontes
J'ai pleuré avant d'écrire mes peines inertes pavées de rancune une à une
Seul à seul prés de la vitre à faire le pitre ou en face à face
En vis-à vis entre pupitre et radiateur
C'était la seul chaleur que j'trouvais au fond de la classe à juste titre
Puis dans le fond du bus de ville devant mon arrêt
Sans arrêt ou ma vie défile à la vue de ce putain de cran d'arrêt
Mes idées carré depuis le raffut dans la cohue
De mon ego reclus dans le chaos
Apeuré par les pleurs de mes blessures
Avec le recul j'ai du épurer toutes les morsures
De ces raclures sans bavures dans mes filatures
En restant toujours aussi bavard sur le buvard puis avare
Du côtoiement de tous ces bâtards et de leurs tortures
Mon enveloppe corporelle de toutes ces séquelles
En est ressorti nanti d'avatar, c'est sur Maintenant j'm'exprime sans contrefaçon de façon crue
A l'aide de mon encre couleur écrue, pourquoi, parce que moi
Jusqu'au bout j'y ai crus pendant des jours et des jours, des mois et des mois
Je te le jure, Mes véritées seront toujours serti d'un linge pur
Pour toutes ces années fanées que l'on se doit de glaner.
Ecorce précoce Je ressens la douleur jusque dans le torse
Depuis que je suis gosse,
Sans jamais rien demander
Toutes ces bosses à force, m'on donné la force
De continuer à ne jamais rien demander
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Lino Triangle